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Fin de vie : de nouveaux droits pour mieux s’y préparer


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Tous les Français ont des droits en matière de maladie et de fin de vie, qu’ils soient en capacité d’exprimer eux-mêmes leur volonté ou dans l’incapacité de le faire. Pourtant, beaucoup l’ignorent ou ne pensent pas à utiliser les outils que la loi met à leur disposition.


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Pourquoi en parler aujourd’hui ?

Personne de confiance | Clinique Libourne
Personne de confiance | Clinique Libourne

Si les Français connaissent mal leurs droits en matière de fin de vie, les études faites sur le sujet montrent pourtant qu’ils considèrent important de préparer ce moment. L’objectif est notamment de faire mieux connaître les outils que sont les directives anticipées et la personne de confiance.

Préparer sa fin de vie grâce à ces outils mis à disposition par la loi permet de s’assurer que ses volontés seront entendues, même dans le cas où l’on ne peut plus s’exprimer. Y réfléchir à l’avance, que l’on soit malade ou bien-portant, c’est donc le moyen de garantir une plus grande sérénité à l’avenir, à la fois pour soi et pour ses proches, qui pourraient être
confronté eux aussi à ces décisions souvent difficiles.


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Des dispositifs législatifs existent pour exprimer ses volontés

Directives anticipées | Clinique du Libournais
Directives anticipées | Clinique du Libournais

Les droits garantis par la loi du 2 février 2016 et la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et des personnes en fin de vie comprennent deux outils permettant à chaque patient, même inconscient, d’exprimer sa volonté en matière de traitements médicaux et d’être représenté.

  • Les directives anticipées : il s’agit d’une déclaration écrite où l’on exprime ses souhaits en matière de fin de vie. C’est dans ses directives anticipées que l’on indique les traitements ou actes médicaux que l’on souhaite poursuivre, limiter, arrêter ou refuser. Elles sont valables sans limite de validité et s’imposent au médecin dans la plupart des cas.

  • La personne de confiance : elle sert de porte-parole pour les décisions médicales de la personne qui l’a désignée, pour exprimer au mieux ce que celle-ci aurait souhaité. Son témoignage l’emporte sur tous les autres, y compris la famille.

En plus de ces dispositifs, la loi confirme le refus de l’obstination déraisonnable (« acharnement thérapeutique ») et donne le droit au patient de demander la mise en oeuvre d’une sédation profonde et continue, qui le plonge dans un état d’inconscience profonde jusqu’à son décès.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.parlons-fin-de-vie.fr


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Fin de vie | Clinique Chirurgicale du Libournais Fin de vie | Clinique Chirurgicale du Libournais
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